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Les marches

J’ai marché jusqu’au bout de la rue. Jusqu’aux marches. Jusqu’à ces marches, assis, dans nos nuits blanches. Tout là-bas, au loin, la ville dans la brume. Un tableau de Manet. Ou peut être Monnet ? Je les confonds toujours. Je n’y connais rien. Juste devant moi l’océan et ces mille reflets.


J’ai marché dans ma tête. Jusqu’aux marches. Jusqu’à ces marches qui grimpent dans mes nuits blanches. A tirer les fils. À dénouer des noeuds. À tisser des liens. Tout là-bas, au loin, la ville dans la brume. Juste devant moi, l’océan, et ces mille reflets.


Ce soir, Rien ne m’importe. La Lune est à moitié et je la vois entière.

Ce soir, je suis d’accord. J’abdique. J’ai cet air dans la tête, Cette chanson qui me dit Quand un ami n’est pas là. Il n’est jamais bien loin. -... - très - quoi très ? - il n’est jamais TRES loin. - pourquoi ? - parce qu’il est peut être bien, loin. - ah oui.

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