Commande de création :
Réalisation de perruques inspirées des chevelures naturelles des comédiens, mais "exagérées", permettant de cacher le bas sur lequel sont accrochés les masques -nez des personnages et/ou de changer de personnage.
ANDORRA
d'après Max Rudolf Frisch
de Sarkis Tcheumlekdjian
Compagnie Premier Acte
co-production Théâtre les Célestins - Lyon,
Septembre 2016
"Andorra est une fable, une parabole, qui nous montre que la population d'un village , d'une ville, d'un pays , est toujours prête à sombrer dans l'abjection lorsqu'elle est confrontée à des circonstances extrêmes"
Sarkis Tcheumlekdjian
Andorra est un petit pays imaginaire qui attend avec angoisse l’invasion des «Casaques Noires», les redoutables soldats de la dictature voisine. Jusqu’ici, il s’agissait d’un îlot de tranquillité, autoproclamé pur et «vierge de toute culpabilité» par ses habitants. Ces derniers tolèrent chez eux la présence d’un réfugié, preuve qu’ils ne sont pas comme les «barbares» d’à côté. Ce réfugié, c’est Andri, un jeune homme que le Maître d’École aurait, selon la version officielle, courageusement enlevé des griffes des «Casaques Noires». Le tableau s’assombrit le jour où les «Casaques Noires» envahissent Andorra et que ses habitants commencent à trouver la présence de ce réfugié, encombrante...
Andorra est une oeuvre théâtrale qui nous amène à nous demander ce qui, finalement, fait de l'autre un "autre".
A cause du regard que les autres citoyens portent sur lui, l'étranger, le réfugié, se persuade de sa différence. Il ressent le besoin de sortir de cette société qui ne veut pas de lui.
Andri | Barbeline | Le père | La mère | Le menuisier | L'aubergiste | Le Curé |
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La Seignora | Le garçon de salle | Proposition de docteur non retenue |
"Pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles"
Max Frisch