La grande Mélodie
J'ai écrit toute la nuit des mots tout de tendresse et de gratitude, des pensées souples et denses, des phrases et des phrases fleuries aux mille parfums sucrés, aux saveurs éclatantes.
J'ai dansé toute la nuit nue Je n'étais rien J'étais tout. Nous n'étions qu'Un. Nous étions tous.
J'ai écrit sur la nuit des phrases invisibles, une chanson d'amour à faire tomber le ciel ; Sautant de corde en corde sur la grande Mélodie, au diapason d'une autre réalité, un autre monde, un ailleurs intérieur sans plus de gravité.
J'ai écrit dans ma tête des mots si doux, si forts, qu'on ne peut les comprendre qu'au battement lent du coeur.
Je n'ai rien écrit. Seulement tout écouté. Tentant de retenir, ou même de mieux comprendre, ce qui m'était conté. Plus qu'un chant : la prière d'un Dieu dont nous étions le Temple.
J’ai dû rêver, c’est sûr, croyant ne pas dormir. Au lever du soleil Je m'étais endormie.
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