Que c'est loin Venise...
"Et me perdre encore dans les allées d’Angkor
Où je ne suis hélas jamais encore allée.
Flâner dans les allées des jardins de Venise
Un Noël sur cette île, où tu me camouflais
Toi qui m’abandonnais dans les rues de Madrid ou encore Bilbao que je ne peux nommer sinon que Bilboa.
Errer sur le port de La Canée, sur les plages à l’est dont j’ai perdu le nom.
S’engueuler à Turin.
Et toujours rêver de manger cette pizza dans un quartier de Naples.
Qu’il est loin ce temps où je cherchais ta main
Qu’il est lointain ce temps où je t’espérais dans tous mes lendemains...
Nous écrivions nos noms sur du sable fin, l’océan les essuie à chaque jours qui passe.
Pourtant, je me rappelle,
Fidèle,
Imperturbable,
Comme je t’ai aimé, chaque jour davantage
Jusqu’au bout de la crique, là bas, sur la jetée où je suis devenue, un jour, juste une amie.
Extrait de "Nous n'irons pas à Naples"
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